Marc Vanhove, l’ex-propriétaire du Régent, ouvrira trois nouvelles enseignes sur l’agglomération bordelaise en 2014. En février à Talence à la place du 7e Art, en mars à Pessac, et en avril au Hangar 16 à Bordeaux à la place du Dynastie. Le bassin d’Arcachon et La Rochelle l’intéressent également.
Rien ne semble arrêter le restaurateur bordelais Marc Vanhove. L’ancien propriétaire du Régent de la place Gambetta, qui avait ouvert trois enseignes « Bistro Régent » d’un coup, à Bordeaux en septembre 2010, continue de tisser sa toile dans le monde de la restauration. « D’ici fin 2014, j’envisage d’être à la tête de 22 enseignes Bistro Régent en France. Pourtant, au départ, tout le monde m’avait pris pour un fou », se rappelle celui qui se considère comme un « agitateur ».
Sa recette ? Un concept de restauration largement inspiré de L’Entrecôte, qu’il développe en succursales (100 % des parts), en filiales (entre 50 et 76 % des parts) ou en franchises.
Après l’ouverture des restaurants bordelais, qui ont servi de lieux d’expérimentation à sa stratégie de développement commercial (cours Clemenceau, rue Saint-Rémi, rue du Maréchal-Joffre, rue Condillac), les enseignes ouvrent les unes après les autres et poussent comme des champignons sur la CUB et ailleurs : à Mérignac, à Libourne, à Eysines…
Et le 10 février prochain une nouvelle implantation est prévue dans l’agglomération bordelaise, à Talence, à l’emplacement de l’actuel 7e art, en face du cinéma (200 places à l’intérieur, 200 places en terrasse).
D’autres ouvertures ne sauraient tarder, à Pessac par exemple, dans le courant du mois de mars. « Et en avril, nous ouvrons aussi une enseigne bordelaise sur les quais, au Hangar 16, à la place du restaurant chinois Dynastie. C’est un emplacement idéal, au bord de la Garonne avec 250 places assises et 280 places en terrasse », se réjouit le restaurateur. Au-delà de Bordeaux, j’ai lancé en France plusieurs Bistro Régent. C’est le cas à Agde, à Perpignan, à Montpellier et dans le centre de Toulouse. D’autres ouvertures vont suivre avant l’été à La Rochelle, à Lyon et à Toulouse-Blagnac. J’ai également l’intention de lancer des Bistro Régent sur le bassin d’Arcachon. En Gironde, j’adopte la stratégie de l’escargot pour réussir l’implantation de mon enseigne », explique-t-il.
Mais comment expliquer un succès aussi rapide dans la restauration alors que de nombreux professionnels du secteur sont à la peine et mettent la clé sous la porte ? « Nous rachetons des établissements où nous n’avons que très peu de travaux à réaliser, ce qui nous permet d’ouvrir très vite et de les rentabiliser. »
Selon Marc Vanhove, de nombreux restaurateurs, actuellement en difficulté, le sollicitent pour s’installer en franchise. « Cela leur permet de sortir la tête de l’eau, de se rebooster et de ne pas faire faillite », précise-t-il. Ce qui lui importe le plus pour inscrire ses restaurants dans la durée est de « travailler des produits frais », de « pratiquer des prix raisonnables » et de « faire des gestes commerciaux en direction des clients ».
« Nous leur offrons la demi-bouteille de champagne et le parking. Autre exemple, début février, nous mettons en jeu une Porsche cabriolet, à gagner dans tous nos restaurants de France. Le tirage au sort est prévu le 30 juin prochain ».
Avec un chiffre d’affaires de 16 millions d’euros envisagé pour ses restaurants de Bordeaux cette année et 30 millions d’euros pour l’ensemble de tous les Bistro Régent de France, le gestionnaire peut se montrer satisfait de la réussite de son entreprise. Et il confie attendre le prochain salon parisien de la franchise avec impatience.
Article de Caroline Campagne paru dans Sud Ouest le 29 janvier 2014. Photo Quentin Salinier
Un commentaire sur "Né à Bordeaux, le Bistro Régent veut conquérir la France avec 22 restaurants en 2014"
je ne peut que reconnaitre l homme qu’ ‘est marc de part sa gestion extrêmement rigoureuse , c est d ailleurs c’est celle ci qu’ont lui donne comme qualité première ,,je l ais toujours soutenu nous nous connaissons depuis 34 ans je lui souhaite toute la réussite qu’ ‘ il mérite et de l amitié professionnelle que lui porte Henri Dumas