A l’Art dit vin, Laurent Lacouture conjugue la passion du vin et le goût pour les nourritures choisies.
Laurent Lacouture a de la suite dans les idées. Originaire d’Arbonne, au Pays basque, attiré par l’hôtellerie et la restauration, il apprend le métier de la salle. Quand il commence à s’ennuyer au service, il prépare en candidat libre la mention complémentaire de sommellerie. Il officie alors à l’Aubergade, à Puymirol (47), où il prend du galon et participe à l’aventure de la troisième étoile décrochée par Michel Trama. Désireux de retourner dans sa région natale, il rallie le Grand Hôtel, à Saint-Jean-de-Luz, avant de reprendre en mars 2004 avec Pascale, sa femme, œnologue de formation, une cave à Ascain pour y vivre leur passion du vin. Laurent a déjà en tête le projet de créer à Biarritz une cave associée à un bar à vins. Le rêve est devenu réalité au mois de mars dernier. Avec des moyens limités, il rénove de ses mains un local bien proportionné et aménage un espace, comptoir et salle, apte à favoriser l’échange et la convivialité.
Les prix s’inspirent de l’Espagne
Ce qui rend sympathique l’Art dit vin (la réplique du nom de la cave d’Ascain) c’est l’enthousiasme, doublé de la compétence de Laurent Lacouture, prompt à vous livrer ses coups de cœur, à réclamer votre réaction, à vous écouter, à vous guider. Sans se prendre au sérieux, dans la simplicité et la sincérité. Les vins de la cave (300 références) ne sont pas les vins du bar, il est possible cependant de les goûter sans payer un droit de bouchon (prix inchangés).
Au bar, une trentaine de bouteilles tournent, 10 rouges, 5 champagnes, 4 blancs, 1 rosé sont proposés au verre : les tarifs varient de 2,50 € à 7,50 €, on est plus en découverte qu’en référence et il existe plusieurs bouteilles à moins de 20 euros (« ce n’est pas parce que c’est plus cher que c’est meilleur », prévient Laurent Lacouture), la politique tarifaire, c’est heureux, s’inspire de l’Espagne. On mentionnera, parmi les bonnes surprises, le ribera del duero 2010 marques de velilla (6 euros le verre, 30 euros la bouteille), les coteaux de layon petit métris 2010 (4 euros le verre, 20 euros la bouteille), le blanc chablis grand régnard 2013 (5,5 € le verre, 29 euros la bouteille).
Appétissantes verrines
Les nourritures servies sont de la même veine, l’effort de différenciation se remarque. C’est le cas avec les verrines confectionnées par Maxime Lacombe (BKC traiteur à Ascain), gourmandes et variées, à la joue de cochon confite, au bœuf bourguignon, à la blanquette de veau, à la brandade de morue. Facturées 12 euros chacune, elles sont accompagnée de deux purées, pomme de terre et carotte et butternut et noisette.
Les bruschettas (10 euros) complètent l’offre avec des bouchées de comptoir soignées : tapas (5 euros pièce), pâté au foie gras, rillettes au foie gras, graissons au foie gras (7 euros), panier de légumes avec tomates cerises, radis, chou-fleur, céleri, poivron (6 euros). Le jambon ibérique espagnol, bien sûr, est à l’affiche avec le guijuelo don ulpiano (16 euros l’assiette dégustation). Le midi, enfin, il existe une formule déjeuner à 11 euros qui donne droit à une bruschetta, une salade verte et un verre de vin.
Un article de Jacques Ballarin publié dans Le Mag Sud Ouest le 06 décembre 2014. Photo Bertrand Lapègue.
L’Art dit vin, 15, avenue de Verdun, à Biarritz (64). Tél. 05 59 23 73 74. https://fr-fr.facebook.com/lartditvinbiarritz
Un commentaire sur "L’Art Dit Vin, un comptoir épicurien à Biarritz"
Je connais Laurent pour avoir travaillé avec luis c’est est quelqu un de très sympathique et de professionnels